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Que cache notre inconscient

24 juillet 2015

Encore un week end difficile

Et encore un week-end en perspective sans aucune prospectives !

Que faire? Que dire? Je ne supporte plus de rester passive à attendre que la vie passe, je veux vivre ma vie. Qu'est-ce que j'entends par là ?

D'abord être LIBRE. Libre de faire ce que je veux, quand je veux, sans avoir ni contraintes ni attaches. Si seulement je pouvais vivre ainsi au moins 24 heures.

Ensuite M'AMUSER. Faire la fête, danser, chanter, boire, tout ce que je ne fais plus depuis un moment.

Enfin l'AMITIE. Mes anciennes amitiés me manquent et ça me ronge de plus en plus. Pourquoi, pourquoi je les ai quittés? Ils étaient tout pour moi et je les ai lachement abandonnés. Je suis une vraie garce.

et je ne peux vivre comme ça

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19 juillet 2015

Il m'aime... et moi?

Que répondre à des "je taime" incessants quand ça fait plusieurs mois qu'on se demande si on aime vraiment. Oui ça fait quelques temps que je me pose la question. Et ce que j'ai ressenti pour un autre dernièrement me fait encore plus douter des choix que j'ai fait. Ma vie n'est pas trop mal elle pourrait être mieux mais il y a largement pire. Comme tout le monde, la santé, l'argent, la famille, les amis... ça va puis ça va plus il y a des hauts et des bas. Mais d qui me manque le plus dans ma vie c'est de la passion. Et j'ai du mal à la faire ressurgir. J'aimerai Vivre. Quand cela commencera-t-il?
17 juillet 2015

Pourquoi j'y pense encore ?

Je ne fais que penser à toi. Je dépéris. Comment une simple rencontre, une simple danse, juste quelques heures passées en ta compagnie peuvent-elles ainsi agir sur mon esprit ?

Je tourne et retourne ces questions dans ma tête et je ne trouve pas de réponse satisfaisante. Tu n'es pas le premier avec qui j'ai partagé une soirée. Tu n'es pas le premier qui m'ait plu. Tu n'es pas le premier sur lequel j'ai fantasmé. Mais tu es le premier depuis 15 ans à m'avoir fait vibrer, à m'avoir mis le feu aux joues, à m'avoir comme ensorcelée.

Te revoir ou même chercher à te revoir serait une erreur, j'en suis consciente. D'abord, tu n'as probablement pas ressenti la même chose. Ensuite, tu habites à des centaines de kilomètres. Je ne connais rien de ta vie, tu ne connais rien de la mienne : marié ? des enfants ? Pratiquant d'une religion ? Des opinions radicalement différentes ? Je ne sais rien.

Tu m'as redonné l'envie de vivre tout en m'ôtant le goût de vivre. Tu as ranimé la flamme en moi et ton absence la consume lentement.

Quand cet état prendra-t-il fin ? Est-ce que je veux vraiment qu'il prenne fin ? Je ne sais plus, tu as tout chamboulé.

Quoi ? Moi si raisonnable, si terre à terre, analysant les conséquences avant d'agir, je serai prête à tomber dans tes bras sous le feu d'un regard. Mais qu'est-ce donc ? Es-tu magicien ? M'as-tu ensorcelée ? Et tout ça pourquoi ? Pour disparaître comme un voleur sans un regard en arrière.

Alors oui ma conscience me dit d'arrêter de me torturer, d'arrêter de chercher en vain des stratégèmes pour reprendre contact. C'est évident, moi seule ressent ce sentiment stupide et vain. Je dois en faire mon deuil. Mais si je le fais, alors j'espère que le destin ne te replaçera jamais sur ma route. Je refuse d'entamer ce travail difficile si c'est pour que la providence me joue un vilain tour.

Disparait, étranger, disparait de mon esprit afin que je ne commette pas de bêtises, afin que je ne m'humilie pas, afin que je ne détruise pas tout autour de moi. Une simple prise de contact me serait fatale et plus les jours passent, plus il m'est difficile de résister à la tention de t'écrire.

Libère-moi de ce tourment, de cette angoisse, crie mon être.

Mais pas mon coeur, pas toute mon âme. Mon inconscient demande que tu restes, que ces souvenirs demeurent, que les sensations éprouvées ne s'évaporent pas. Car c'est seulement quand je me replonge dans cette soirée, que je me sens réelle.

Disparait, reste, reprend contact, abstiens-toi.

Tout le paradoxe est là et je ne sais plus que dire.

15 juillet 2015

Un dîner bien ennuyeux

Etant par nature timide, j'ai toujours du mal à engager la conversation. Alors je compte sur les autres pour trouver des sujet qui je l'espère m'intéresseront et auxquels je pourrai participer. Cependant ce dîner là fut plus mortel que les autres. Aucune conversation ne menait bien loins, les vues d'esprit étant très étroites. Et puis il y a 2 sujets dont je déteste discuter, surtout à table : la politique et la religion. Pouruquoi ces deux sujets sont-ils ceux privilégiés par la majorité des gens? Comme s'ils avaient besoin d'exprimer, de jeter à la face du monde leurs opinions personnelles sur ces thématiques qui, nous le savons bien, divisent.

Alors je fais l'idiote. Je souris, je prends un air intéressé, je hoche la tête (2 fois oui, 1 fois non). Au pire, on me prendra pour une personne sans cervelle. Au mieux pour un sage qui cache ses sentiments profonds. La réalité ? Je m'ennuie à mourir et je pense à être ailleurs, à mes prochaines vacances. Ou alors encore une fois je m'évade vers mon monde imaginaire.

Et finalement, on trouve que je suis quelqu'un de plutôt sympa et sociable. Tout ça grâce à un bon sourire et à un rire communicatif. S'ils pouvaient lire mes pensées, ils seraient bien surpris.

Vivement que je quitte cette soirée.

15 juillet 2015

Tournent les violons

Rien ne m’avait préparée à ressentir ce trouble, rien hormis peut-être cette attente latente que notre conscience tente de refouler vers des coins inexplorés de notre personnalité. Comment deviner qu’à 32 ans je revivrai un émoi comme seule une adolescente peut vivre ?

Tout se passait pourtant comme d’habitude. Une convention dans un magnifique cadre, des clients plus ou moins sympathiques. La seule inconnue restait toujours la même : arriverai-je à surmonter ma timidité ? Parviendrai-je à passer de bons moments avec de parfaits étrangers ?

Debout derrière ma table d’accueil, je les observais. Je les regardais entrer avec la même hésitation, sourire dès qu’ils reconnaissaient une personne, se diriger vers moi avec leurs valises et je me préparai à répéter les mêmes tâches, les mêmes phrases inlassablement. Ainsi fonctionnai-je comme un automate, pendant qu’en aparté je me faisais des réflexions frivoles telles que « Tiens, il a changé de coupe de cheveux » ou « Toujours aussi mince, mais comment fait-elle » ou encore « Je ne l’aurai pas reconnu avec cette moustache ». Plus rarement, une personne que je n’avais jamais vue arriver. J’affichai alors un sourire plus ouvert encore sur mon visage afin de donner une bonne première impression de notre société. C’est ainsi que derrière ma table qui servait d’accueil, je les regardai passer, discuter, rire parfois, heureux de se retrouver.

Mon regard fut tout à coup attiré tel un aimant par une physionomie étrangère. Il n’était pas le premier inconnu de la matinée, mais il était différent. Il me communiqua une impression de calme et de force mêlées. Son visage était figé, mais la force de sa mâchoire et son menton volontaire me plurent d’emblée. Ses yeux ? Des lunettes noires m’en cachaient encore la couleur. Je le regardai s’approcher de la table puis je lui fis le même accueil qu’aux autres, tout en me faisant la réflexion que malgré tout on pouvait trouver de beaux garçons dans ce métier. Cependant une fois qu’il eut rejoint ses confrères, je l’oubliais car alors très occupée, je devais me consacrer aux personnes suivantes.

Lorsque la convention débuta, je m’assis au fond de la salle afin de ne pas gêner nos participants. Connaissant d’avance le programme, j’avoue n’avoir écouté que d’une oreille distraite l’enchaînement des interventions. Je commençais même à me réfugier dans un monde imaginaire lorsqu’une voix me ramena à la réalité. Je tournai brusquement la tête. Jusque-là je ne m’étais pas avisée que l’homme remarqué auparavant se tenait également au dernier rang mais situé de l’autre côté de la travée. Cette voix, sa voix, lui correspondait bien. Grave et profonde, elle me procurait cette même impression de calme et de force mêlées. J’aimais cette voix. Mais comme précédemment, dès que je fus ramenée à mes occupations, je l’oubliais.

Ainsi passa cette journée sans rien de notable ni de particulier. Nous dînames puis j’animai une soirée avec des petits jeux pour nos clients. Ils réagirent favorablement, rirent beaucoup, s’amusèrent. Quand l’animation prit fin, je fus chaudement applaudie et quelques-uns vinrent même me féliciter pour mes dons d’animatrice. Je n’en attendais pas tant, mais cette reconnaissance me fit chaud au cœur.

Galvanisée par ce succès, je décidai de poursuivre la soirée avec ceux qui le désiraient et suggérai un karaoké. Trop peu me suivirent, nous nous retrouvâmes à quatre. Peu importe, nous voulions chanter et nous nous amusions vraiment beaucoup. A un moment, je me retournai et eus un sursaut de suprise. Car il était là, l’homme de ce matin, assis tranquillement en train de nous observer avec un petit sourire ironique. Sans façon, je lui proposai de choisir une chanson et de se lancer, ce qu’il fit sans aucune affectation.

Dès qu’il commença à chanter, j’eus des frissons. Quelle voix ! Elle me faisait vibrer, m’entraînait avec lui. Je rêvais d’accorder ma voix à la sienne, je me sentais littéralement transportée. Et cela arriva, nous chantâmes en nous accompagnant l’un et l’autre. C’était magique. A un moment, il me proposa de danser avec lui pendant qu’il chantait. C’était enivrant, je m’amusai énormément.

Et puis tout bascula. Il s’éclipsa. J’eus l’impression d’une immense perte, ma soirée fut instantanément gâchée par son départ. Alors que les autres chantaient une ballade, j’entourai mes épaules de mes mains et me mit à danser lascivement sur les accords langoureux de cette chanson quand d’un coup, je sentis deux bras puissant me prendre par la taille et me plaquer contre un corps massif. Ce fut magique. Nous dansions ma tête sur son épaule, ses doigts caressant les miens. J’aurai voulu que jamais ce moment ne s’arrête. Je me laissai aller et fermai les yeux. Des sensations telles que je n’en avais pas connu depuis longtemps jaillirent. Je ressentis un grand calme, un immense bien-être, alors que les battements de mon cœur s’accéléraient. Mon estomac se creusait et de petits chatouillis montaient et descendaient le long de mon ventre. Ma respiration s’accéléra et je sentis le rouge me monter aux joues. A ce moment-là je me souvins de mes béguins d’adolescente et je me rendis à l’évidence : on pouvait encore avoir le béguin à 32 ans. Cette révélation me causa un choc, certes, mais elle n’entama en rien la félicité de ce moment.

Lorsque la chanson prit fin, nous nous écartâmes et je le remerciai pour la danse. Je me détournai à la recherche d’une autre chanson. Je n’osais le regarder de peur de laisser paraître mon trouble. L’avait-il ressenti ? Partageait-il le même sentiment ? Et encore comme une adolescente, mille questions tournaient dans ma tête. Je me sentais gênée, ma timidité naturelle revint comme un boomerang et me coupa bras et jambes. Il me fallait trouver un prétexte pour retourner lui parler. Dès que j’en eus le courage, je m’approchai de lui pour lui demander quelle chanson il souhaitait interpréter. Tout en me répondant, il me prit par la taille et ce simple geste me causa un trouble plus profond et enflamma encore plus mes joues.

Pourtant, lorsqu’il nous quitta, ce fut sur un simple « bonne nuit » lancé à la cantonade. Rien n’indiquait que nous venions de partager un moment merveilleux. Nous étions redevenus à cette minute des étrangers. J’abrégeai donc bien vite cette soirée et nous allâmes tous nous coucher.

Le lendemain, je me demandai comment l’aborder car son visage, notre slow, avaient hanté ma courte nuit. Une place au dernier rang était disponible justement à côté de lui. Surmontant ma timidité, je m’y installai avec un grand sourire et lui demandai sans façon si le réveil n’avait pas été trop dur. Il me répondit avec un gentil sourire et se prépara à écouter la conférence qui débutait cette deuxième journée. Peu après, je le vis commencer à rassembler ses affaires. Il m’informa alors qu’il devait partir plus tôt. Il me remercia pour l’idée du karaoké car ça faisait longtemps qu’il n’avait pas chanté ainsi. Et puis il partit sur un au revoir et me laissa seule avec mes souvenirs.

Tournent les violons… Superbe chanson de Jean-Jacques Goldman. Je la connaissais mais je ne l’ai jamais autant comprise qu’aujourd’hui.

Merci cher inconnu pour ces doux émois. Tu ne sauras jamais tout le bien que tu as fait pour moi ce jour-là. Parfois il suffit de croiser un regard, parfois c’est une discussion avec un étranger dans un abri de bus. Moi c’est une danse qui me donna un nouveau souffle. Je sombrai et ces moments de félicité m’ont réconcilié avec moi-même.

Merci

Jean-Jacques Goldman - Tournent les violons

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14 juillet 2015

A quoi pense un parent au parc

Tous les parents se disent : "emmenons nos enfants au au parc, ils seront épuisés et on aura la paix". N'en croyez rien, au contraire on se rend vite compte que ça les existe. Alors pourquoi continuons - nous a le faire? Parce que d'abord on veut faire plaisir à nos enfants. Ensuite cela casse la monotonie de leur journée. Et nous on est toujours heureux de les voir heureux. Mais pendant qu'on les surveille, tremblants qu'ils se fassent mal, pendant qu'on les encourage à jouer mais avec prudence, à quoi pensons-nous? Pour ma part je pense que j'aimerai mieux être ailleurs. J'aimerai être le couple de jeunes la bas qui se balade main dans la main. Ou encore faire partie du groupe de copines qui rient de tout et de rien assises sur leur banc. Non moi j'ai voulu un enfant. Je l'ai désiré et je l'aime. Pourtant de temps en temps j'aimerai redevenir juste une femme et pas une maman. Juste une femme qui plaît et qu'on désire. Mais ce sentiment n'est qu'éphémère et je retrouve bien vite la joie d'être maman dans le sourire de mon enfant. Mais bien que fugitif ce sentiment est malgré tout récurrent...
14 juillet 2015

Au commencement

Commencer est bien le plus difficile. Je voudrais évacuer par ce blog toutes les choses amères et noires que les jours apporter pour n'en conserver que la fraîcheur et la beauté. J'espère y arriver au prochain billet.
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Que cache notre inconscient
  • Qui a déjà osé exprimer ses plus noires pensées? C'est impossible car alors nous serions mis au banc de la société mais pour exister nous avons besoin de l'estime de l'autre. L'écriture le permet et nous aide à maintenir une soupape de sécurité.
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